Comprendre le fonctionnement des médicaments antidouleur

Comprendre le fonctionnement des médicaments antidouleur

Comme son nom l’indique, un médicament antidouleur permet de diminuer, voire stopper les sensations de douleur sur le corps humain. Il est important de souligner que ce traitement est souvent recommandé par les médecins lorsque le patient a mal. Mais comment fonctionne-t-il concrètement ?

Le mécanisme de la douleur sur le corps humain

C’est un signal d’alerte envoyé d’une zone de l’organisme qui subit une agression (coupure, brûlure) ou un dysfonctionnement (inflammation). Les nerfs de la zone concernée transmettent au cerveau un message via d’autres nerfs spécialisés passant par la moelle épinière. L’information reçue à partir de ces nerfs est interprétée par le cerveau comme un message de douleur.

Les différents types de médicaments antidouleur

Un antidouleur, antalgique, analgésique ou anesthésique, est un médicament utilisé en médecine dans le traitement de la douleur d’un patient.

On différencie les antalgiques, qui ont pour rôle de diminuer la douleur, des analgésiques, qui suppriment la sensibilité aux douleurs. Ainsi, le terme antalgique est réservé au paracétamol et à l’aspirine, alors que le terme analgésique évoque plutôt les morphiniques.

L’action des antalgiques empêche le passage du message de douleur : de la zone concernée par l’agression ou le dysfonctionnement. D’empêcher le passage de douleur de la moelle épinière ou directement dans le cerveau.

Un antalgique est un médicament qui atténue ou supprime la douleur sans en traiter la cause. Pour en savoir plus sur l’accès à ces médicaments, il suffit passer sur https://exphar.com/.

Les médicaments antidouleur et anti-inflammatoires

Le classement des médicaments antalgiques

Les antalgiques sont classés en trois catégories selon le niveau et la capacité de blocage du message douloureux :

  • Le palier 1 pour les douleurs légères à modérer : l’aspirine, le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens. La plupart des médicaments du palier 1 peuvent être achetés sans prescription médicale.
  • Le palier 2 pour les autres douleurs plus importantes : la codéine, la nalbuphine, le tramadol ou les associations de médicaments.
  • Le palier 3 pour les douleurs très intenses : la morphine. Elle peut être donnée en sirop, en comprimé ou par injection en observation médicale.

Les médicaments antidouleur et anti-inflammatoires

Les anti-inflammatoires sont présentés sous deux différents types : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les anti-inflammatoires stéroïdiens.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les antalgiques sont des médicaments qui agissent contre la douleur et la fièvre. Les AINS sont plutôt réservés à des douleurs inflammatoires, mais sont contre-indiqués chez certaines personnes. Ils agissent en bloquant la formation des prostaglandines, les substances responsables de l’inflammation.

Ces médicaments comportent plus de risques d’utilisation que le paracétamol, si la douleur ou la fièvre persiste, consultez votre médecin traitant. Ne dépassez pas 5 jours d’automédication lors de la prise d’AINS pour douleur et 3 jours en cas de fièvre.

Les pièges à éviter sur l’utilisation des médicaments antidouleur

Les médicaments de la douleur peuvent entraîner divers effets indésirables selon les substances utilisées : nausées, troubles de l’équilibre, somnolence, constipation…

Les éléments à prendre en compte sur les médicaments antidouleur

L‘automédication ne doit concerner que des douleurs très brèves dont la cause est identifiée : brûlure légère, mal de tête. Dans les autres cas, votre médecin doit évaluer la douleur pour prescrire l’antalgique en pharmacie qui vous convient.

D’autres substances sont également utilisées pour combattre la douleur : des anesthésiques locaux, des antispasmodiques, certains antidépresseurs, les myorelaxants. Les antiépileptiques, les antalgiques locaux, l’analgésie gazeuse sont des antidouleurs utilisés en observation ou avis médicaux.