Comment se préparer à l’entrée en vigueur du RGPD ?

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) a fait couler beaucoup d’encre depuis le début de l’année 2018. Bien que ce texte ait été adopté en 2016, près de 90 % des établissements concernés n’ont pas toujours effectué les opérations de mise en conformité. À quelques semaines de l’entrée en vigueur du RGPD, les retardataires doivent donc mettre tout en œuvre afin de rattraper leur retard.
Quelles sont les obligations des établissements concernés par le RGPD ?
Le RGPD 2018 oblige les établissements concernés à assurer une protection optimale des données. Pour ce faire, les responsables devront respecter certaines normes. Il faudra notamment suivre les recommandations émises par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Par ailleurs, il faut élaborer un registre de traitements. Cette base de données servira à mieux sécuriser les workflows et à traiter plus rapidement les réclamations.
Le RGPD accorde en effet de nouveaux droits aux internautes. Ces derniers peuvent demander une copie de leurs fichiers personnels détenus par une entreprise digitale. En outre, ils peuvent exiger que leurs données soient intégralement supprimées. Les offreurs de services web doivent alors fournir des pièces qui prouvent que la volonté des citoyens a été respectée.
Les établissements publics ainsi que les compagnies qui collectent des données à grande échelle sont obligés de désigner un DPO. Cette ressource va s’occuper de tout ce qui se rapporte à la protection des données. Elle accomplira également toutes les démarches pour préserver la sécurité juridique de la société. Ainsi, elle consultera assez régulièrement la CNIL ou d’autres organes de contrôle.
Comment planifier les opérations de mise en conformité ?
La mise en conformité RGPD 2018 exige des compétences particulières. C’est pour cette raison que les établissements concernés doivent absolument solliciter un consultant. De nombreuses agences spécialisées peuvent fournir une ressource qualifiée apte à accompagner les chefs d’entreprises. Le professionnel mis à disposition a suivi une formation DPO. Ainsi, c’est un spécialiste fiable qui donnera de précieux conseils. Si la société cliente le souhaite, cet expert va superviser toutes les opérations. Il prendra part aux réunions importantes et il participera à l’élaboration d’un registre des traitements. Il mettra au point un dispositif adapté pour assurer une meilleure gouvernance des données. En outre, il indique aux responsables toutes les démarches à accomplir auprès de la CNIL. Faire appel à un consultant n’engage pas des dépenses conséquentes. Les intéressés peuvent d’ailleurs obtenir des rabais en décidant d’inscrire un employé à une formation DPO au sein de ces agences.