Journée de la presse présentée par Stéphane Demazure

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Le 3 mai dernier a eu lieu cette journée célébrée mondialement, indique Stéphane Demazure, professionnel de la presse.

Le rôle de cette journée

La journée de la liberté de la presse existe depuis 1993 grâce à l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Le but de cet évènement est de rappeler les principes fondamentaux de la liberté de la presse c’est-à-dire défendre l’indépendance des médias. C’est également l’occasion de rendre un hommage aux journalistes étant décédés au cours de leur profession (dans les pays à risque par exemple).
Par ailleurs, un rôle informatif est porté auprès des citoyens afin de les sensibiliser aux atteintes portées à la liberté de la presse (censure, condamnations, harcèlement voire tueries de journalistes), rappelle Stéphane Demazure.
Au niveau gouvernemental, la journée vise à rappeler au gouvernement le respect obligatoire du droit de la liberté d’expression. Rappelons que ce dernier est consacré par l’article 19 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme.

L’intervention de l’UNESCO présentée par Stéphane Demazure

L’UNESCO intervient au cours de cet évènement en favorisant la liberté d’expression, assurant la sécurité des journalistes où qu’ils soient et inciter les visiteurs du site à soutenir les initiatives en faveur de cette liberté d’expression précédemment évoquée. En d’autres termes, il s’agit de valoriser « la libre circulation des idées à travers images et mots » transmis par les médias. Par médias l’on entend aussi bien les médias matériels comme les journaux ou magazines qu’immatériels comme Internet, la télévision ou la radio, indique Stéphane Demazure.
L’égalité des genres est aussi promue par l’organisme lors de l’évènement.

En effet, les femmes sont bien présentes dans le journalisme mais sont largement minoritaires dans les activités de rédaction. Ainsi en 2005 elles ne représentaient que 29 % des journalistes de presse écrite. Elles ont plutôt tendance à être présentatrices à la télévision (57%). Par ailleurs, le harcèlement sexuel est bel et bien présent mais a tendance à être passé sous silence à travers des contacts physiques excessifs, des commentaires à connotation pornographique, du harcèlement par courrier, mail ou sms etc. Cependant, des évolutions ont été constatées ces dernières années comme l’ascension des femmes au club des correspondant de guerre qui étaient jusqu’alors réservée aux hommes. Toutefois, rappelle Stéphane Demazure, le rôle des employeurs est de prendre en compte les risques supplémentaires inhérents aux femmes afin de prendre les mesures nécessaires pour éviter les problèmes liés au sexisme dans le journalisme. Par exemple, le transport à domicile des femmes qui effectuent un service de nuit pour éviter le harcèlement ou les agressions.
Le code de déontologie du journalisme (comme présenté par Stéphane Demazure) est également promu à travers les normes professionnelles fondées sur l’autorégulation. Il est expliqué à travers la législation et la réglementation concernant les médias (lois, cadres règlementaires) aussi bien au niveau national que global. Des instances de règlementation sont également en vigueur et présentent par exemple des conférences sur des thèmes précis du code de déontologie de la presse ou encore des panoramas des types de médiateurs de médias.

Conclusion sur la journée de la presse

Stéphane Demazure conclut cet article en rappelant les principaux rôles de la journée de la presse :
-un rôle d’action en favorisant certaines initiatives positives pour la presse
-un rôle de rappel, notamment auprès du gouvernement comme vu ci-dessus
-un rôle de réflexion pour inciter les acteurs du journalismes, les citoyens et les acteurs gouvernementaux à stimuler un débat et mettre en place de nouveaux dispositifs pour la liberté de la presse
-un rôle de commémoration envers les journalistes décédés dans l’exercice de leur fonction